LES ARMES DE NOTRE GUERRE
SONT PUISSANTES PAR DIEU
POUR DÉTRUIRE LES FORTERESSES
Construction du camp romain
Un camp d'étape fortifié est construit chaque soir en campagne militaire... ( en gros plus de 600 m de côté pour 8 légions). Un camp permanent sera deux fois plus grand !
Pour des raisons tactiques, le lieu est de préférence choisi en hauteur. Mais les critères essentiels sont :
- l'accès sûr et facile (car le camp est établi en fin de journée, donc les troupes sont fatiguées) ;
- la présence d'un point d'eau ;
- des prairies suffisantes pour le fourrage des chevaux et des bêtes de somme utilisées ;
- un terrain le plus uni possible, avec assez de pente pour le drainage : ni rochers, ni racines.
Même pour une seule nuit, l'enceinte est toujours construite, malgré les efforts considérables qu'elle demande.
- Un fossé de coupe triangulaire est creusé tout autour. La terre est rejetée vers l'intérieur du camp de façon à former un talus (agger)
- Ce talus, dont le sommet formant un chemin de ronde est assez large pour laisser passer plusieurs hommes de front, est surmonté d'une palissade (vallum), formée de pieux portés par les légionnaires.
- Ces pieux sont pointus aux deux bouts (pour faciliter l’enfoncement et pour améliorer l’aspect défensif). Enfoncés, ils rehaussent encore l’escarpe soit un total de près de 4 m.
- Un fossé de coupe triangulaire est creusé tout autour. La terre est rejetée vers l'intérieur du camp de façon à former un talus (agger)
- Ce talus, dont le sommet formant un chemin de ronde est assez large pour laisser passer plusieurs hommes de front, est surmonté d'une palissade (vallum), formée de pieux portés par les légionnaires.
- Ces pieux sont pointus aux deux bouts (pour faciliter l’enfoncement et pour améliorer l’aspect défensif). Enfoncés, ils rehaussent encore l’escarpe soit un total de près de 4 m.
Défense du camp romain
1. Les portiers2. Les hommes dormant en armes
3. Les sentinelles
4. Les rondes
Le plan immuable permet, en cas d’attaque, qui ne se fait jamais
totalement par surprise, à cause du glacis débroussaillé d’au moins 50 m,
à tous les légionnaires de se porter au point prévu sans ordre, selon
le plan et les exercices répétés. Cette disposition permet de repousser
une attaque soudaine et limitée.
En cas d’attaque en force, le faible périmètre (1 000 m)
permet d’aligner trois hommes au mètre, et en faisant entrer
l’infanterie légère, de conserver 1500 hommes en réserve pour renforcer
tel ou tel point en difficulté. Ces effectifs sont là aussi rapidement
en place, la disposition du camp et la place de chacun étant connue à
l’avance, un ordre n’ayant pas besoin d’être expliqué.
Dans toute
l’histoire de Rome, aucun camp défendu par sa légion entière n’a été
pris, par attaque de jour ou de nuit, par surprise ou en règle.
Base de départ des attaques
De tels camps peuvent tout à fait servir de base à une sortie armée pour
combattre l’ennemi, la légion ayant alors un point de repli sûr.
Des effectifs de garde importants sont laissés, à la fois pour garder le camp et les bagages. L’avantage, même à effectifs réduits, est que la légion est expeditus : débarrassée de son barda (en marche, elle est impeditus, embarrassée par les impedimenta : chargement personnel de chaque légionnaire, mulets du train des équipages, etc.)
Des effectifs de garde importants sont laissés, à la fois pour garder le camp et les bagages. L’avantage, même à effectifs réduits, est que la légion est expeditus : débarrassée de son barda (en marche, elle est impeditus, embarrassée par les impedimenta : chargement personnel de chaque légionnaire, mulets du train des équipages, etc.)