vendredi 3 avril 2015

Passer par dessus... ou Pessah


Ce jour commémore plusieurs faits historiques que trop souvent nous oublions et dont le sens nous échappe pour comprendre l'époque actuelle.
- la mort du premier-né (ou de l'héritier) Exode 12, 12
- la destruction définitive de l'oppresseur Exode 15
- la célébration de la liberté et du Libérateur Exode 14, 31
- le pillage des biens de l'ennemi Genèse 15,14 - Exode 11, 2-3
- la fidélité des paroles de l'Alliance conclue Genèse 3, 7
- l'accomplissement de la promesse Genèse 15,18
- les épousailles ou Alliance de mariage avec l'humanité (représentée par le peuple hébreu) Jérémie 3, 14

Pessah signifie passer par dessus ou traverser : c'est une Porte du Temps.
Ce jour n'est plus à célébrer car le signe qu'il représente s'est accompli en Jésus-Christ, l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ! Si vous lisez les Écritures avec attention, vous ne trouverez aucun ordre de Dieu de respecter ce jour comme une " Fête de l’Éternel ". Genèse 12, 14 C'est un mémorial à rappeler de façon perpétuelle : tant que dure le temps où il a été institué pour annoncer le Signe et quand le Signe est accompli, le mémorial n'a plus de sens.

Ce jour ouvre un temps, une semaine de célébrations appelée " Fête des Pains sans levain "  et nous sommes appelés à célébrer cette Fête comme Paul le rappelle dans sa première épître aux Corinthiens, chapitre 5 et verset 8, c'est-à-dire, vivre dans une autre " sphère spirituelle " à partir d'une autre source de vie que celle de notre âme, notre vie naturelle...

La Pâque n'est que la porte d'entrée dans cet " âge " hors du temps terrestre qui nous fait pénétrer dans le Royaume des Cieux, ICI et MAINTENANT, dans l' AUJOURD'HUI de DIEU.

Ne restons pas en arrière, fixés sur des images et des ombres : avançons en eau profonde !

Christ en vous, l'Espérance de la Gloire...



mercredi 1 avril 2015

LA GLOIRE DE SA PRESENCE 3



Je n'ai pas pu parler de cette Rencontre pendant plus de quatorze années. Cela me paraissait si... intime, si personnel, si grand et si difficile à mettre en mots pour le rendre public et en parler me paraissait comme dilapider un Trésor...

Plus tard, lorsque j'étudiais le mot parousia - qui est si mal compris et interprété faussement dans les milieux chrétiens, j'ai su que je devrais un jour témoigner de cette Rencontre.


Le Seigneur Jésus-Christ s'est engagé avec nous et n'a-t-Il pas dit ceci :
Je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin ! 


Alors, Il est là bien présent, fidèle à Sa Parole : pourrait-Il faire le contraire de ce qu'Il dit ? NON, bien sûr que non ! 


Lorsqu’Il se manifeste - Il se rend visible en personne à nos yeux, Il est bien là, Présent mais invisible à nos yeux physiques,  mais soudainnement, Il se manifeste : c'est cela parousia, qui n'est pas l'acte de venir, mais la Manifestation de Sa Présence.  


Nous expérimentons ce que certains appellent une extase, un ravissement - rapture en anglais qui a donné notre mot enlèvement (ou être ravi).


Je veux rajouter que c'est le privilège de tout enfant de Dieu, sans distinction :

Voici, Je me tiens à la porte, 
et Je frappe. 
Si quelqu'un entend Ma Voix et ouvre la porte, 
J'entrerai chez lui,
 Je souperai avec lui, 
et lui avec Moi.

Celui qui vaincra,
 Je le ferai asseoir avec Moi sur Mon Trône,
 comme Moi J'ai vaincu 
et Me suis assis 
avec Mon Père 
sur Son Trône.
Apocalypse  3, 20-21


La responsabilité qui nous incombe EST d'écouter Sa Voix, car en tant que " brebis " nous entendons ipso facto  Sa Voix mais nous sommes trop souvent négligents et peu désireux de Lui obéir ! Il répond au désir de notre cœur : si nous le désirons, c'est que nous L'aimons. Si nous L'aimons, nous gardons Ses Commandements Jean 14, 15. Il voit notre Amour pour Lui et Il y répond toujours...
 

                                                                                                               à suivre...

mardi 31 mars 2015

LA GLOIRE DE SA PRESENCE 2


 Soudain...

Je suis brusquement arrêtée dans ma déambulation, car  je vois tous les objets dans la pièce, pourtant à peine éclairée par l'extérieur.
Je vois tout comme en plein jour : les glaces des vitrines qui reflètent la salle à manger, les cristaux et argenterie qui brillent, les couleurs du tapis, le bois des meubles, la table ronde... Je regarde la pendule  et je constate qu'il est 23 heures 10.

J'en oublie mon chagrin et je suis si surprise : mais que se passe-t-il donc ?  

Je suis dans une attente soudainement si paisible et incompréhensible face aux minutes qui l'ont précédées. 

Je vois dans l'angle de la pièce devant moi une grande Lumière douce et brillante, une Lumière Vivante, qui entoure et nimbe une Présence de Quelqu'un que je connais bien : oooh, c'est...

Puis, j'entends Sa Voix me dire clairement :

Pourquoi pleures-tu ? 
Pourquoi cries-tu à Moi ? 
Tu n'es pas toute seule 
car JE SUIS là !

Je Le vois, Il est à ma droite

Il penche Son Visage vers moi ; puis Il entoure mes épaules avec Son Bras gauche, puissant et chaleureux  - et avec un très grand respect et avec tant d'Amour, Il jette sur mes épaules une grande cape si légère si fluide et douce. Je sens couler sur ma tête comme de l'Huile chaude qui descend de la tête jusqu'aux pieds... 

Tout se calme, s'apaise en moi : je porte les mains à mon cœur - qui me faisait tant souffrir ces dernières semaines : la griffe douloureuse est partie... 

Je ne ressens plus l'intolérable souffrance.

Je réponds en même temps comme si c'était une évidence :

Mais oui... C'est vrai ! 
TU ES là !
 
Puis, la pièce est retournée dans l'ombre - comme si rien ne s'était passé... mais la Paix est si grande, palpable !

Je me sens à la fois si réconfortée, si apaisée et aussi lasse, mais lasse d'une saine fatigue qui réclame réparation  ; je file au lit sans me poser plus de questions. Ma tête a tant réfléchi ces derniers temps... 

Elle repose cette nuit sur Son Épaule.

                                                                                                                        à suivre...
 

lundi 30 mars 2015

LA GLOIRE de SA PRESENCE 1





Ce soir-là, le désespoir était si terrible... 
Plus d'espoir...
Plus d'espérance.
Comment accepter une telle situation ? 
Pourquoi Dieu avait-Il permis une telle chose ? 
Où était-Il
Pourquoi paraissait-Il se taire ?
N'y avait-il aucune autre issue que celle de subir - ce qui me paraissait impossible à vivre ?! 

Alors, mieux valait en finir...  

Les enfants n'avaient plus besoin de moi... puisque j'étais incapable de vivre avec ce drame devant moi.  

Que faire ? Que dire ? Quelle aide trouver pour me soulager un peu... Non ce n'est pas vrai, c'est un cauchemar ! Si, c'est arrivé... NON... non... si... SI !

Pas de solution ! 

Dans mon silence obligé - car les enfants dormaient chacun paisiblement dans leur chambre, je hurlai ma douleur dans un cri silencieux, tout en déambulant autour de la table ronde... Mon cœur était enserré dans une griffe depuis des semaines et il me faisait mal à chaque inspiration.

Je ressassai toutes les facettes de cet évènement pour essayer de m'échapper de cet enfer, sans pouvoir trouver une porte de sortie convenable et je criai à Dieu :

   " je ne peux PAAAAAS accepter cela ! "


La nuit était avancée, la pièce était seulement éclairée par les réverbères du parc. La lumière me faisait mal, mieux valait noyer mon chagrin dans l'ombre. Machinalement, je tournais en rond et le mouvement m'aidait à... à quoi ? je ne sais pas !

Dieu... Dieu... Tu es où, là ? 
Là... Où es-Tu ?

Pourquoi n'as-Tu pas empêché cela ?
Pourquoi l'as-Tu permis...

Pourquoi ? 
Oh, pourquoi ???? 

J'étais une jeune mère, déjà meurtrie par la mort de notre premier-né et les trois autres enfants n'avaient pas pu fermer la plaie. Et maintenant...

                                    
                                                                                                      à suivre...